Contribution SD Paris 15e : 2ème exigence

Publié le par Webmaster

2. Abordons la nouvelle question sociale : (se) donner les capacités d’une égalité réelle, permettre à chacun(e) de maîtriser son destin (= socialisme de l’émancipation)

ALLER AU DELA DU SYSTEME DE REDISTRIBUTION EN ETABLISSANT DE VERITABLES POLITIQUES DE PREVENTION DES INEGALITES.

Les socialistes parlent beaucoup du global : trouver des orientations et décisions qui parlent au gens par rapport à leur vie quotidienne :

-       Une politique urbaine contre la ségrégation des territoires

-       Des services publics dont l’efficacité est évaluée par rapport à leur mission vis à vis des citoyens et non via la défense d’un électorat de la fonction publique

-       L’éducation : penser à former les jeunes et les citoyens aux outils et compétences permettant de créer et développer des activités que ce soit dans le secteur marchand ou non marchand : Insister sur l'économie sociale et solidaire

-       Politiques en matière d’infrastructures ,transports

-       Politique agricole , alimentaire

-       Politique de maintien des séniors (= volontariat)  dans la vie active ( voir modèles scandivaves)

-        

o     Rappel :Ceci participe à l’équilibre des comptes sociaux

o     Analyse préalable : Echec du CDD  «  seniors ».

o     Maintien en activité : levier : fiscalité de l’entreprise : type bonus/malus

o     Après : Dans le monde associatif  ou même dans le monde marchand

§     Fiscalité de l’employeur :avantages sur IS, Cotisation sociales

§     Piste : fiscalité personnelle

-     On peut imaginer un système d’allègement

o    de l’IRPP qui encourage les  seniors  à  reprendre une activité salariée: il faut que leur pouvoir d’achat net soit supérieur à celui d’une  pré-retraite subie.

o   De l’IS, cotisations sociales,… s’ils sont en projet de création d’entreprise

§     De vraie revalorisation des points de retraites « séniors actifs »

Nous sommes des sociaux-démocrates et pas des sociaux libéraux

En tirer un certain nombre de conclusions et d’orientations pour notre congrès

Redéfinir des modèles néo-keynesiens : quels sont les nouveaux modes de redistribution dans le cadre de l’entreprise

o     Cette création doit donner  lieu à un nouveau  partage entre le capital et  le travail

§     Redéfinir la participation et l’intéressement ;

o     Intégrer un nouvel équilibre de vie autour du travail :

§     symptôme : le succès des RTT et l’échec de NS de les financiariser

o     Mettre en place un système de bonus/malus des cotisations patronales à l'assurance chômage en fonction de leur politique en faveur de l'emploi. Même idée ci-dessus pour le maintien des séniors dans la vie active.

Être « modernes » ce qui ne veut pas forcément dire « libéraux ». Clarifier le rapport avec le libéralisme économique (que les socialistes soient libéraux  en matière de libertés individuelles et collectives ne faisant pas débat).

     Le projet politique d’une société du Savoir et durable exige de repenser nos politiques de lutte contre les inégalités ainsi que la quête de nouveaux droits. L’égalité réelle entre les individus suppose un volontarisme redistributif certain, d’assumer la liberté donnée aux individus à des fins d’émancipation individuelle, jouissant de véritables capacités initiales partagées : 

  •  
    • La modernisation des systèmes de protection sociale et les garanties collectives des salariés est un véritable enjeu de justice sociale. Des systèmes plus adaptées aux figures plus mobiles, labiles, et erratiques des parcours professionnels ; plus en accords avec des modèles familiaux et parcours de vie plus diversifiés.

Quels sont les doits que l’on veut garantir aux individus par rapport au développement de la société de marché : éducation, santé, formation professionnelle tout au long de la vie…

Parler plutôt de nouveaux droits sociaux pour les individus face à une insécurité économique.

  •  
    • la mobilité professionnelle, l’entreprenariat, les périodes de reconversions, de formations, de création devront trouver, et c’est un enjeu crucial, des politiques publiques les soutenant.
    • Préparer les personnes et territoires fragilisés à affronter les mutations, par un effort accru dans les services publics, notamment l’éducation, des formations repensées et la mise en place d’un système de « salarié franc » allégeant les cotisations sociales pour les embauches de jeunes venant des territoires relégués.
    • Nous le savons, les inégalités se structurent au sein de la cellule familiale, indispensable à tous ; pour autant, il faut à chacun les capacités de son émancipation, donc une égalité réelle, avec une éducation nationale générant de nouveaux droits :

- Créer une allocation d’autonomie pour les étudiants ; sous forme égalitaire, i.e. sous condition de ressources du foyer fiscal et de réussite scolaire.

- Petite enfance : encore plus de places en crèche avec horaires décalés, un véritable service public de la petite enfance. Ok sur les crèches en entreprise.

- Créer un contrat d’entrée dans la vie active association, accompagnement dans la définition d’un projet professionnel, formation qualifiante et rémunération à hauteur de l’allocation de solidarité.

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    • Privilégier, en termes de redistribution des richesses, celles qui n’émanent pas d’une activité productive directe : statuer, à la fin de la mandature, sur les zones de taxations du capital les plus justes et proportionnées, afin de redresser la tendance, depuis une trentaine d’années, qui engendre une répartition déséquilibrée entre les revenus du travail et du capital.
    • La « politique familiale » étant une véritable politique de gauche – solidarité envers les plus âgés et favoriser les conditions de natalités – il convient de moderniser les moyens de redistribution à cet égard, étant donné l’apparition d’une nouvelle pauvreté les concernant.

 

Travailler sur l’entreprise et les modes de création des richesses

Repartir du constat de l’évolution du capitalisme et de notre volonté d’attaquer les inégalités à la racine notamment au cœur même du système de production, et notamment dans les entreprises.

 

1 Le Parti Socialiste doit soutenir les entrepreneurs en mettant en place une véritable politique de soutien et d’aide à la création d’entreprises

-       Sortir des vieux schémas pour favoriser la création d’entreprises : il n’y a pas que les CCI

Les entrepreneurs sont des hommes et des femmes qui prennent un risque pour développer des services ou des produits. Ils sont la source de création d’emplois et de richesses.

Il faut que le PS apparaisse clairement en soutien à l’entreprenariat et à l’innovation.

2 Les modes d’organisation du travail ont considérablement évolué ces dernières années et ont creusé les inégalités entre salariés.

- avec une responsabilisation accrue des salariés face à leurs tâches, certains échelons intermédiaires ayant disparu, le salarié se retrouve seul face au client, avec parfois même le fait que le manager n’est plus le donneur d’ordres, c’est le client.

- les salariés doivent être plus polyvalents, toujours plus réactifs (réduction des délais pour effectuer un travail) et s’adapter aux changements. Ils sont donc aussi plus comptables de leur performance. Ce sont désormais les salariés qui doivent assumer les risques et être toujours les plus compétents. Mais ils ne sont pas tous égaux devant ces nouvelles exigences.

Ces nouveaux modes d’organisation peuvent entraîner une dégradation des conditions de travail (stress, accidents), une perte de sens du travail (injonctions contradictoires ou manque de temps pour effectuer correctement son travail).

o     Danger =>stress => syndrôme de Guyancourt

o     Former à ce nouveau mode de relation dans le travail

Or, dans le même temps, les salariés sont de plus en plus isolés dans l’entreprise (faiblesse de la représentativité collective, notamment celle des syndicats).

Il faut que le parti socialiste s’il veut être le représentant de toutes les catégories de salariés et non de corporations issues de la fonction publique, réinvente des modes de représentations et de protections de ces populations :

o     Protéger les parcours professionnels (les individus) et non les statuts : sécurisation des parcours professionnels, gestion des transitions, formation tout au long de la vie,

§     ré-inventer les formations adaptantes et diplômantes

o     Quelle flexi-sécurité proposée par les socialistes en réponse à la flexi-sécurité de la droite

o     Définir ce que peut être un socialisme de production : cf. contribution Socialisme du 21esiècle où des pistent étaient tracées,

o     Quelles relations avec les syndicats et les salariés

o     Développer des modes de gouvernance permettant l’association des représentants des salariés dans les décisions stratégiques de leurs entreprises et la définition de la stratégie de l’entreprise : les salariés sont une des valeurs principales de l’entreprise (importance du « capital immatériel »).

o     Il est des socialistes l’impératif de promouvoir les idées de gouvernance partagés des entreprises. En effet, les politiques de changement permanent nécessitent le point de vue de tout le monde, lié à une représentativité syndicale légitime, forte et soucieuse de l’intérêt du plus grand nombre. L’échelon (national et international) devra également faire partie des réflexions à débattre et à promouvoir, nous le savons tous, dans un jeu économique ne se bornant plus aux frontières de nos représentants nationaux des salariés.

L’Etat devrait promouvoir les nouveaux métiers du tertiaire, répondant aux mutations et besoins de notre société et soutenir les petites et moyennes entreprises par la mise en place d’infrastructures/organisations institutionnelles, aide et soutien aux entrepreneurs, principalement en matière de stratégies commerciales et de gestion.

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